#ce personnage était atroce
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magicarpedore · 7 months ago
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Quand je regarde La Tosca pour la première fois sans rien connaître à l'histoire et qu'elle plante Scarpia.
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dazeofcoral · 1 month ago
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Padawans du rp, la vieille génération et la nouvelle...
Aujourd'hui, on est confronté à une réalité ; la communauté rp est vieille, on aime ni le lire, ni l'écrire mais c'est un fait.
L'âge de la plupart des rpgistes se situe entre 25 / 35 ans, il y en a encore qui sont au delà des 35, parce que surprise, ils ont commencé le rp il y a 20 ans, quand eux même étaient encore des enfants.
J'ai vu des rpgistes pointées du doigt parce qu'elles ont pris sous leur ailes une jeune fille de 14 ans. Encore s'il y avait des conversations étranges, je dirais. Encore s'il y avait des demandes d'informations personnelles, je dirais...
Mais non, c'est des rpgistes de 30-35 ans qui montrent à une gamine de 14 ans comment remplir une fiche, qui lui apprennent les bases même du rp, le codage pour les fiches, où chercher les avatars, noter les crédits, expliquent les TW, ... Et puis on a la police du rpg qui voit le mal partout et qui va les traiter de choses atroces parce qu'elles passent du temps à parler à une gamine de 14.. mais où va-t-on ?
Je me souviens, à mon époque (bonjour moi fossile) j'ai connu grand max 4 personnes de +18 ans sur un forum de +200 membres. Des jeunes femmes d'une vingtaines d'années, des membres, même pas dans le staff. Le reste, on était toutes et tous de jeunes gens entre 12 et 18 ans. La fonda avait à peine 16 ans et un des modo 14 ans. À l'époque, c'était rare les gens au delà de la vingtaine et pourtant c'est aussi ces gens là qui ont montré les base du rp à de jeunes gens. Qui rp parfois encore aujourd'hui.
Je ne suis plus sur beaucoup de forums mais l'an passé j'étais encore sur plus de dix forums et pas un seul forum avec un seul membre sous les 20 ans (du moins, qu'on sait, parce que mentir sur son âge est très populaire), donc je me demande, où diable voulez-vous qu'un.e gamin.e qui s'intéresse au rp écrit aille s'inscrire? Et oui, pour moi 14 piges c'est une gamine, mais la dite gamine dans la génération actuelle et l'époque où on vit sait des choses que moi-même je n'ai compris que vers mes 25 ans, ce qui en soit est très dérangeant mais c'est un autre débat. On ne parle pas encore du style de personnages joué par cette rpgiste, ni du style de liens qu'elle recherche, on parle du simple fait qu'une gamine de 14 ans s'est intéressée, s'est inscrite sur un forum qui ne mets aucune limite d'âge et qui a trouvé un groupe de rpgistes plus âgées qui lui expliquent les base du rp. De quel droit traiter ces rpgistes comme si elles étaient Dutroux en personne ? De quel droit afficher leurs pseudos sur une page de réseaux en disant que c'est des pédo-..., alors qu'elles aident une gamine à découvrir un hobby qu'on adore tous-tes? Je me sens obligé de préciser qu'aucune d'elle n'a de personnages qui a un lien romantique avec celui de la joueuse de 14 ans, donc aucun rp mal placé en cours, aucun propos mal placé, je sais même qu'elles ont expliqué à la dite jeune fille qu'elle ne devait pas espérer trouver un lien love parce que son âge va refroidir les autres rpgistes, et à raison ! Aucune personne majeure ne veut faire du rp romance avec en face un.e partenaire qui ne l'est pas, on cringe tous, c'est normal. Mais notre police de bonnes mœurs sur rpg a encore frappé. Alors je vous pose sincèrement la question, où des enfants de 12-18 ans doivent-ils apprendre à rp, comme nous l'avons fait à l'époque, s'ils ne peuvent à aucun moment parler à des rpgistes plus âgés sans quoi ces derniers sont accusés d'être des êtres infâmes? Et me dites pas que ces jeunes gens n'ont qu'à aller sur des rpg my little ponies, c'était de notre génération, celle-ci grandit avec des séries qui font passée cinquante nuance de grey pour une saveur vanille, shining, saw et l'exorciste pour des films barbies. Donc les forums pour bébés n'existent pas, les forums basés séries sont peuplés par des vieux, comment font les jeunes ?
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aforcedelire · 1 year ago
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Crime d’honneur, Elif Shafak
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Esma, jeune immigrée kurde, porte en elle une histoire familiale tragique entachée de sang et de violence, à commencer avec son frère qui a tué sa mère il y a vingt ans de ça. Elle veut comprendre. Elle décide alors de retracer le chemin sur trois générations (celle de sa grand-mère, de sa mère, et la sienne) et les liens avec ses ancêtres.
C’est le deuxième Elif Shafak que je lis, et comme avec Soufi, mon amour, on est dans plusieurs temporalités différentes. Dans les années 50 au Kurdistan, dans un petit village au bord de l’Euphrate, où on suit Naze, qui rêve d’avoir un fils mais qui met au monde sept filles ; Pembe, la dernière fille, et sa relation complexe avec sa jumelle Jamila et le bel Adem ; et enfin Esma, fille de Pembe, arrivée à Londres quand elle était enfant. Mais il y a également les frères d’Esma : Iskander, le premier-né, et Yunnus, le cadet. Entre 1992 et 1977, on oscille entre la génération de Pembe et celle d’Esma, on en apprend plus sur la vie au Kurdistan et la vie en Turquie. Sur le poids énorme des traditions et l’envie de liberté. Et en plus de ces vies, on voit aussi le poids de ce « crime d’honneur » (en l’absence du mari, c’est le fils qui dirige la maison, et si la mère a une relation extra-conjugale, les retombées sont atroces) qui pèse sur les personnages.
Très différent de Soufi, mon amour, pour lequel j’avais eu un énorme coup de cœur. Cette fois on s’interroge davantage sur la vie des femmes, sur le choc des générations, sur le poids des traditions. J’ai adoré suivre les différents personnages, leur vie, leur vie intérieure, leurs problèmes… et surtout, tous les chapitres qui s’approchaient indubitablement de « l’Évènement ». Quel bonheur de retrouver Elif Shafak ! J’ai eu un peu de mal à me plonger dedans, mais une fois passé le tiers / la moitié, j’ai adoré !
29/07/2023 - 31/07/2023
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arypurple · 1 year ago
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DL - Résumé foireux S01.ÉP11
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Nous retrouvons donc la connasse de service en train de boire ce qui semble être un grand cru de vin rouge en train de rire avec ce personnage aussi vide que le néant qu'est Richter. Forcément, le tonton a sûrement fourni une bonne bouteille d'alcool. Il n'est pas dit que Cordelia va boire un vin leaderprice qui vient tout droit du dépanneur du coin ! Bien sûr, Claude Faustus se tape encore l'incruste et la mère des triplés ne se gêne pas de lui dire que s'il n'avait pas un énorme balais dans le cul n'était pas aussi coincé, qu'il ressemblerait à Karlheinz quand elle l'a rencontré. Si je vous donnais la liste ainsi que mon point de vue sur toutes les conneries que cette chaudasse a fait avec le corps de Yui, ce ne sera pas un résumé foireux, mais un énorme one-shot. Visiblement, le tonton ne voit aucune objection à ce que son amante courtise Reiji et lui roule une pelle devant lui. Parce que pour Cordelia, rien n'est plus sexy que d'embrasser son beau-fils et de vouloir coucher avec lui sous prétexte qu'il lui fait penser à Papamaki ! Et là, le Butler sort the best replic en lui disant qu'une femme souillée par la débauche comme elle ne le fait pas bander l'attire pas. Pourtant, monsieur a bien profité de ce baiser ~ S'ensuit une gifle de la part de Cordelia avant que les autres ne se ramènent... sauf Oréo-sama ?? Alors quand Yui se blesse en cours de gym et ne récolte qu'une blessure aussi minime qu'une petite écorchure sur le genou, il ramène sa fraise en se supportant pas que son sang soit gaspillé, mais quand c'est sa mère qu'il a buté pour d'excellentes raisons qui possède son corps et Richter qui est dans les parages, monsieur est abonné aux absents ! Une confrontation... malheureusement pathétique s'ensuit puisque Subaru décide de se la jouer One Punch Man en attaquant tonton sans succès et les autres... décident de regarder sans rien faire ?! Apparemment, leurs couilles sont tombées aussi rapidement que le scénario et la Reine des connasses ordonne à son amant de buter les gars en promettant de le faire monter sur le trône.
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Mais non, pas CE trône-là, bordel ! Bref, si Richter nourrit un amour véritable pour Cordelia dans le jeu... ce n'est visiblement pas le cas de l'anime où il avoue qu'il se sert d'elle pour devenir le chef de la famille. En effet, le premier qui fera en sorte que Plante Verte atteigne l'éveil deviendra le chef de la famille. Et le fait que Yui ait le cœur de Cordelia fait en sorte qu'elle puisse survivre à l'éveil. Attendez... vous aviez cru qu'une fille frêle, petite et maigre comme elle pourrait survivre à l'éveil ??? Autant espérer que la covid disparaisse d'ici décembre, oui ! Et qui c'est qui voilà ?? Oréo-sama ! Personnellement, je me demande sérieusement où il était tout ce temps. Peut-être qu'il était lui-même sur le trône et que c'était la grosse commission ! Et là, nous assistons au seul combat épique de l'anime qui va durer... trente secondes.
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Trente secondes où Richter combat Ayato en retenant Plante Verte de son autre bras. Personnellement, je le trouve tellement misérable, ce personnage, mais bon ! Il embroche ensuite son propre neveu, car c'est ÇA la famille Sakamaki ! Et Yui reprend finalement le contrôle de son corps... avant de fuir loin du tonton. Mais merde, Yui... ce gars il te réservait un sort atroce ! Il aurait fallu un gros coup en plein dans ses couilles qui doivent être vraiment pleines à cause du temps sans le faire avec Cordelia ! Plante Verte a un éclair de génie et décide aussi de se staber en se disant que ça va arranger les choses. Les frères semblent surpris que leur casse-croûte digne du cinq étoiles décide de se suicider, mais préfèrent visiblement... observer le spectacle ! Mais apparemment, sa tentative, comme toutes ses tentatives de fuite, est encore INUTILE car la grognasse reprend le contrôle en se vantant de bientôt avoir ce corps avant de tomber dans les vapes (si elle avait vraiment visé le cœur, Cordelia serait morte !). Cordelia, si j'étais toi, je ne me réjouirais pas trop vite de me retrouver dans ce corps.
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mmepastel · 2 years ago
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J’ai entendu hier que ce livre avait obtenu le Prix Inter, après avoir remporté celui du Monde. Le sujet m’intéresse : la colonisation de l’Algérie, pour des raisons familiales, originelles, couvertes d’un voile de gêne et de tristesse.
J’ai donc lu, rapidement car il est court et intense, ce roman puissant de Mathieu Belezi.
Sans introduction ou détours, on est plongés dans l’Algérie du XIXe siècle, aux alentours probablement de 1830-1840, à travers les voix de deux personnages : Séraphine, mère de famille venue chercher l’Eldorado promis par la République avec son mari, ses trois enfants, sa sœur et son neveu, et celle d’un soldat chargé de « pacifier », parmi son escadron, les barbares d’Afrique. Ce sont leurs voix que l’on nous donne à lire et grâce au talent de l’auteur, à entendre. Brutes. Sans contextualisation autre que celle de notre esprit, étourdi par tant de malheurs.
Les voix parlent, et l’écriture se trouve à mi chemin entre oralité et poésie en prose, conférant aux mots lyrisme, souffle, élan, avec rythme lancinant, charriant mots et sensations comme un feu qui emporte tout, qui consume littéralement la page.
Ce livre est assez stupéfiant. Remarquablement écrit, extrêmement puissant.
Ne connaissant pas vraiment ce pan de l’Histoire, j’ai été profondément choquée de la violence des faits relatés. Évidemment, je me doutais que la colonisation, toute colonisation n’a pas dû (n’a pas pu, ne peut PAS) se faire dans la douceur ; mais je ne m’imaginais pas la barbarie des actes des soldats français, convaincus qu’ils incarnaient les Lumières, la civilisation, et que le peuple à conquérir, inculte, devait se soumettre par la force et la peur, donc par la violence. Galvanisés par la certitude de la nécessité de leur cause, ainsi que par des instincts virils et sanguinaires moins aisément justifiables, assommés par l’alcool et la griserie de conquête des villages et des corps, le plaisir du vol, pur, la jouissance de la possession arrachée, ils se livrèrent à un massacre étourdissant. J’ai vérifié, ces informations ne semblent pas exagérées.
La voix de Séraphine offre un contrepoint troublant, celui des colons agricoles, d’abord logés en plein hiver sous des tentes sommaires, vivant dans la promiscuité, la crasse, le froid, la puanteur, puis dans des cabanes, chargés d’apporter la culture sur des terres arides et dures. Lourde tâche, pour tous dont on devine que nombre d’entre eux se demandent, comme Séraphine ce qu’ils font là, face à des dangers nouveaux : craintes des algériens voulant se rebeller, épidémie de choléra, dysenterie, maladies diverses, solitude, épuisement. En fait de paradis, ils se retrouvent en enfer, malgré leurs efforts, malgré l’espoir qui essaie de tenir comme une flamme vacillante.
Bref, vous l’aurez compris, ce livre est puissant et ce, d’une atroce manière. On ne peut même pas lui en vouloir d’être fictionnel, car on devine qu’il est proche de la vérité, celle que les cours ne nous ont pas appris.
J’ai été dérangée, profondément. J’ai réfléchi à mon malaise. Il vient sans doute d’une forme de dénuement psychologique chez les deux personnages. Ils semblent ne pas penser. N’être que dans leurs sensations et intuitions. Soif sanguinaire de conquête pour le soldat, désir de survie pour la mère de famille. Ça me laisse perplexe. Au XIXe siècle, en choisissant cette vie de colon, était-on forcément démuni de toute considération pour un autre peuple ? L’aveuglement nécessaire à cette mission était-il forcément aussi total ? Peut-être bien. Ou peut-être que l’écrivain voulait juste écrire ce récit-là, sans nuance, façon coup de poing, pour dire l’horreur de cette guerre absurde, injustifiable, la folie des hommes qui fantasment leurs vies. Peut-être que c’est tout simplement difficile à croire, aussi insupportable que de contempler le soleil en face.
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nnuulll · 22 days ago
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Un cœur en hiver, de Claude Sautet (1992)
"Stéphane [Daniel Auteuil] est un homme qui ne parvient pas à lâcher prise – ce n’est pas qu’il peine à exprimer ses sentiments (ce qui serait banal) : il peine à les vivre, à les éprouver. Il y a comme un nœud en lui. […] La caméra de Claude Sautet observe ce drôle d’oiseau avec attention, sans jamais chercher à l’autopsier. C’est une caméra pudique, maline aussi, qui sait que les explications psychologiques sont souvent grossières et réductrices. Le personnage balaie lui-même ce type d’hypothèses, à l’occasion d’une conversation avec Camille [Emmanuelle Béart] : pas d’enfance malheureuse, de traumatisme particulier, de railleries à l’école. Les pistes sont discrètes, esquissées ; par exemple, quand Stéphane observe le couple que forment son ancien professeur de violon Lachaume (Maurice Garrel […]) et Madame Amet (Myriam Boyer), on sent qu’il frémit face à l’idée du vieillissement et de la mort. Comme il frémit face à l’idée de l’imperfection, inhérente à la vie quotidienne […]. Mais cela n’explique pas tout […]."
Citizen Poulpe à propos d’Un cœur en hiver de Claude Sautet - (très) librement inspiré de Michaïl Lermontov, Un héros de notre temps (chez Sautet, pas de cynisme délibéré et manipulateur comme pour le héros de Lermontov)
__________________
Essai de relecture :
Il ne lui avait pas dit qu’il était blessé au simple toucher de ses antennes — plus que blessé, il se ressentait lui-même comme une blessure ré-ouverte à chaque frôlement trop précis. Dans un cri silencieux, il retournait dans sa coquille : “ce qui érafle les autres me déchire” — dixit Flaubert, confessant : “ma sensibilité est absurde” — pour lui, absurde et écorchée toujours à nouveau. Il ne l'avait donc pas suppliée d’être patiente avec lui, pour espérer le voir sortir de sa coquille. À peine esquissée une sortie, voilà ses antennes triturées. Il sait : sa sensibilité est absurde, ayant entraîné auparavant plus qu’un repli d’antennes, — comme une sidération, glaciation de tout son être. Et voilà qu’elle lui disait qu’il aurait pu être réchauffé, au soleil de sa présence sans doute ! Eh non, il savait oh combien il était glacial ! On ne dégèle pas si vite un tel iceberg. Elle lui avait dit l’avoir ressenti froid. Que ne s'était-elle pas fiée à ce ressenti plutôt que d’imaginer qu’il ne se savait pas glacial ! À faire douter de la réalité de son intuition ! Pourquoi cette musique glaciale, se demandait-elle, alors qu’elle avait la réponse, avant même de lui dire son ressenti : parce qu’il se savait en état de glaciation. Illustration musicale proche d’autant de nuances de noir picturales. Obligé d’avancer précautionneusement après qu’il eût abdiqué antan toute raison, plongeant délibérément, et pour rien, dans un abîme sans fond, l’âme totalement dépouillée, expérience inouïe et atroce, écorché de la peau de l’âme, à vif, pour quelques instants de bonheur illusoire, des mois de cauchemar et des années de convalescence douloureuse. Ayant espéré avoir peut-être trouvé un autre écho, qui saurait se tromper un peu moins sur son cas (il persistait à se demander pourquoi elle s’était intéressée à un cas pareil), ayant espéré qu’elle aurait peut-être la patience — ce pourquoi il avait osé s'ouvrir à ce souvenir d’antan, solaire, révélation d’un symbole échoué, comme vision de porte ouverte… plus tard, pour, peut-être, sortir enfin de ce labyrinthe glacial, qui n’a rien pour se penser chaud ! — mais reste en quête, à travers le symbole d'un élixir mystérieux, de l’issue d’un abîme immémorial, infiniment plus ancien qu’un souvenir d’enfance. Peut-être saisirait-elle, par sa patience, que c’est là espoir d’ouverture vers d’autres cieux, vers une chaleur solaire dont pour l’heure, il continuait à être empêché… Et l’impatience, désir de recevoir tout de suite une chaleur encore absente, avait froissé ses antennes fragiles. Hurlement en silence…
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capitainerowen · 3 months ago
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LECTURES DE 2024 : La cuisinière de Castamar - Fernando J. Muñez
Lecture terminée 16 septembre 2024 (76/80)
Nombre de pages : 608 pages
Ma 76ème lecture de l'année a été le roman La cuisinière de Castamar, écrit par Fernando J. Muñez, c'est son premier roman, qui a été adapté par Netflix ! (Pas que j'ai vu l'adaptation, mais je sais qu'elle existe)
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Résumé: Quand Clara Belmonte arrive au domaine de Castamar, les cuisines sont organisées d'une façon atroce, image du domaine en deuil depuis une décennie, après le décès de la maîtresse de maison dans un accident plus qu'étrange. Alors quand la jeune femme apporte à table des plats de sa concoction, son amour pour l'art culinaire permet à toute la maisonnée de se réveiller à son tour de son sommeil de presque dix ans.
CW/TW (y'en a beaucoup) :
Grossophobie/Comparaison avec des animaux
Putophobie
Traffic d'enfants (mentions)
Sexisme/Misogynie
Relation sexuelles
Viols et complicité de viol
Agression sexuelle
Racisme/N-Word et comparaisons animales/Tortures et tentatives de meurtres sur personne noire en raison de sa couleur de peau/Meurtres de personnes noires en raison de leur couleur de peau
Violences conjugales
Tentatives de meurtre/Meurtres
Mépris de classe
Manipulation/Chantage/Abus de pouvoir
Handicap lourd
Négligence sur personne avec un handicap lourd
Mort d'un personnage handicapé
Clichés discriminatoires et dangereux sur les troubles mentaux
Homophobie/Violences homophobes/tentative de meurtre homophobe/fétichisme de l'homosexualité féminine/Association homosexualité masculine=pédophilie
Violence physique sur enfant/pédophilie
Déni de consentement
Alors déjà, je vais commencer par dire qu'absolument aucun des trigger que je viens d'évoquer n'est remis en question, sauf vaguement le racisme, et j'insiste sur le terme "vaguement" (dans le sens où les personnages apprécient UNE personne noire parce que "membre de la famille/love interest"). Donc n'espérez pas une évolution dans leur comportement
Quand j'ai commencé le roman, j'ai été agréablement surpris de découvrir que l'auteur, alors qu'il s'agit de son premier roman, sait comment nous introduire ses personnages. Clara, premier personnage qu'on découvre, est en quelques mots décrite comme il faut pour la comprendre : orpheline, de très bonne éducation, bonne cuisinière, terrifiée par les espaces extérieurs, n'a pas de croyance naïve en l'amour mais espère trouver quelqu'un qui la respectera. Franchement, ça m'a fait grave plaisir. Puis on a introduit la cuisinière en chef de Castamar (celle que Clara va remplacer vu le titre, on le sait) et vient le premier problème : La cuisinière est grosse donc elle est moche et méchante et c'est un porc. Voilà comment le roman nous la présente. Je suis moi-même gros, alors quand j'ai eu cette description du premier personnage en surpoids présenté, j'ai grincé des dents. Bien sûr, j'avais l'espoir que tous les personnages gros, si on avait d'autres qui étaient présentés, ne soient pas présentés de façon aussi négative, mais celle-ci déjà suffisait à montrer la grossophobie de l'auteur et ça ne me plaisait pas du tout.
Avec tout ça, on a la putophobie où tous les personnages parlent mal de la prostitution et considère les prostituées comme des écervelées, on a la misogynie qui fait que toutes les femmes sont soit des mégères soit des débiles qui ne sont là que pour répondre aux besoins des hommes et dont le consentement n'a aucune valeur... et je pourrais continuer avec tous les TW mais vous avez l'idée, je pense.
Quand ma grand-mère m'a offert ce livre, elle m'a parlé de la relation homosexuelle à l'intérieur, et j'aime ma grand-mère, mais je ne comprends pas qu'elle ait pu croire que j'apprécierais ce genre de représentations...
De manière générale, tout le roman a été douloureux à lire, et je ne l'ai fini que parce qu'au début, je trouvais qu'au moins, la plume était sympa (et parce que quand j'ai commencé à noter les TW, j'ai décidé d'y aller jusqu'au bout)... Seulement, en plus de tous ces TW jamais remis en question, toujours acceptés par tous, il y a aussi énormément d'incohérences scénaristiques! Vers les chapitres 40~, Clara dit qu'elle se rend compte pour la première fois de ses sentiments pour don Diego. MAIS, dans les chapitres 30~, elle lui avoue son amour quand elle croit qu'elle va mourir en disant qu'elle vient de le réaliser. CEPENDANT, dans les chapitres 20~, elle panique en s'inquiétant que les sentiments de plus en plus forts en elle pour son maître la fassent être virée du domaine (car la gouvernante a été très claire sur l'interdiction de la moindre relation au sein du domaine). POUR AUTANT, dans les 20 premiers chapitres, lors de leur première rencontre, Clara sent son cœur battre et elle se sent déjà tomber en amour pour don Diego. Bref, ça c'est pour UN point d'intrigue de l'histoire, je vous laisse imaginer quand ça se multiplie à tous les points d'intrigue. Rien n'est cohérent, tout finit par se contredire, parfois d'UNE PAGE À L'AUTRE.
Bref, c'est pourri.
Ensuite, on me parle de ce roman comme d'une romance et d'un roman d'intrigues à la cour. La romance, en fait, est gérée n'importe comment, sans évolution, tout est brutal et soudain, et ça sort de nulle part et ça ne va pas évoluer pendant des chapitres entiers puis la relation aura changée d'un coup sans que l'auteur ne juge nécessaire de nous en parler. Quant aux intrigues de la cour... Don Diego est un ami proche du roi. D'ailleurs, sa femme vient à l'un des premiers repas qu'il ouvre au public depuis le décès de sa femme. Sauf qu'en fait, la reine n'est pas du tout présentée comme étant la femme du roi jusqu'à la fin du livre, et le roi n'apparaît que comme facilité scénaristique pour que l'histoire d'amour se fasse avec le MOINS de tension possible. Et pourtant on a des enlèvements, des meurtres, des agressions, des viols, de la manipulation... mais rien n'a d'importance et même les thèmes justifiant le GENRE LITTERAIRE du livre n'en ont pas.
Donc, sans aucune surprise, je déconseille fortement ce livre. Si vous êtes une femme, homosexuel·le, noir·e, gros·se, victime de viol, travailleur·e du sexe, pauvre,... ce roman ne s'adresse pas à vous et vous crache d'ailleurs ouvertement au visage. C'est mauvais, c'est mal écrit et c'est insultant.
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contesdefleurs · 10 months ago
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Retrouvailles : ou un défi d'écriture improvisé
Contexte et présentation du défi
Décembre 2022, j'avais fini le Redtober avec succès (un billet a été écrit pour le présenter, vous pouvez le retrouver dans les archives), comparé aux autres projets qui traînaient déjà depuis bien trop longtemps ou qui ont été tout simplement mis de côté. Aussitôt fini, je voulais déjà me lancer dans un nouveau défi pour combler ce vide que je ressentais. Ce besoin d'enchaîner des réussites d'écriture. Je pense que cette envie très grande et très présente parlera peut-être à certaines personnes qui n'ont pu, par le passé, ou qui ne peuvent présentement écrire avec le rythme ou la manière voulus. Même si j'avais quelques idées, il s'avère que Red (autrice et créatrice du Redtober et plus tard du Reduary) m'a généreusement proposé, de manière improvisée, un défi en attendant la publication du Reduary, prévu pour janvier 2023. J'ai donc écrit sur un thème de son choix : "Retrouvailles". Je me suis donc dit que ce serait le moment opportun pour écrire une sorte de suite au premier recueil écrit pendant le Redtober, Mémoires d'un démon oublié. Cette fois-ci, il s'agissait seulement d'écrire une nouvelle très courte étant donné que j'avais jusqu'à fin décembre sans d'autres contraintes, et non un recueil entier. C'est ainsi que j'ai écrit Au cœur de tes insomnies.
Présentation du projet
Cette nouvelle s'inscrit dans une saga de livres que j'ai nommée Colubra. Elle réunit de manière très explicite des recueils de textes poétiques autour de personnages faisant partie d'un même univers, et plus particulièrement d'une même histoire. J'évoquerai de nouveau tout ceci avec plus de détails quand le billet sur le Reduary sera publié. Pour résumer brièvement cette saga, elle raconte les relations entre des personnages et aborde des thèmes tels que la mort, le deuil, la dépression et le mal-être, la misère, la guerre, les abus et les violences et bien d'autres sujets. Colubra fait donc partie de l'univers Les livres d'Ursyll dans lequel les créatures démoniaques et l'humanité se rencontrent notamment. Au cœur de tes insomnies est le deuxième ouvrage de cette saga. Vous pouvez lire le premier livre ici si cela vous intéresse :
Processus d'écriture
Mémoires d'un démon oublié étant un recueil avec des textes dont le fil rouge est implicite, décousu, j'ai opté pour une nouvelle dont le récit raconterait la suite éloignée d'un autre dialogue qui apparaît dans ce même recueil. Il s'agit donc d'un écho marqué avant tout par sa forme (la place du dialogue est importante) et par son opposition au niveau du ton. En effet, dans le recueil, la douleur du frère violent se fait sentir par la colère, la violence de ses propos et de son geste : l'abandon. Dans la nouvelle, cette douleur trouve sa source dans le manque, la perte, le regret. En tout cas, c'est ce qui était voulu, vous pouvez me dire ce que vous en pensez, si c'est plus ou moins réussi. Ces deux livres, relatant cette relation forte entre deux frères, tous deux démons, et ayant tous deux vécu des choses atroces, puisent dans des inspirations qui étaient déjà présentes. Il a fallu qu'une personne donne des défis pour qu'ils puissent voir le jour. Peut-être qu'ils ressembleraient à autre chose si je les avais écrits dans un autre contexte. Concernant cette nouvelle, ce fragment aurait très bien pu compléter le recueil qui la précède. Si j'ai décidé d'en faire une œuvre à part, c'est parce que Au cœur de tes insomnies représente, à mes yeux, une rupture qui devait être visible autrement que par le texte. Il fallait qu'il constitue à lui tout seul une partie de la saga. Pour ce qui est de sa construction, comme j'avais jusqu'à la fin de l'année pour finir ce défi, j'ai insisté sur les émotions. La focalisation portait sur le frère le plus violent, je voulais montrer un autre aspect de sa personne, qui sera plus nuancée par la suite dans d'autres projets. Les noms des personnages resteront encore un mystère, et seront révélés durant les romans qui raconteront leurs histoires, encore un peu de patience. Je ne vous cache pas qu'il y a une part de vécu entre les lignes, mais j'espère, si l'envie de la lire émerge en vous, que cela vous plaira autant que cela m'a plu de l'écrire, cela m'a beaucoup apporté. Vous pouvez retrouver la nouvelle juste ici :
Merci encore à Red de m'avoir donné l'opportunité d'écrire un tel texte et de m'avoir proposé un défi pour finir l'année en beauté. Vous pouvez la retrouver sur les réseaux sociaux grâce à ce lien :
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Merci pour ta lecture ! À bientôt pour de nouvelles aventures ! 💜
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christophe76460 · 1 year ago
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ON NE SE MOQUE PAS DE DIEU
Aujourd'hui une tendance à la moquerie, au blasphème contre le Seigneur Jésus-Christ et le Saint Esprit est répandu parmi la jeunesse musulmane,ils n'hésitent pas lors des débats à traiter le Seigneur Jésus-Christ de tous les noms,Nous chrétiens n'avons ni la capacité ,ni la prétention de défendre Jésus-Christ car il est vivant et capable de se défendre, nous ne faisons que faire connaitre le vrai Jésus-Christ au monde .
Le père de cette moquerie des musulmans étaient le prédicateur sud africain AHMED DEEDAT ,il a passé toute sa vie à faire des débats avec des chrétiens sur les vérités bibliques qu'il d2tourne de leurs sens,il a même écrit des livres pour se moquer de la crucifixion de Jésus-Christ. Nous pouvons citer Crucifixion ou Cruci-Fiction ?, La Bible est-elle la parole de Dieu ? Mohammed, le successeur naturel du Christ.
Homme éloquent, il va mettre cela au service de la perte des âmes, il parcours le monde entier pour faire des conférences et faire des débats avec des serviteurs de Dieu,on se souvient du débat qu'il eu avec le célèbre télévangéliste Jimmy Swaggart, devant 8 000 personnes, sur le thème "La Bible est-elle la parole de Dieu ?". Il s'est fait une spécialité de polémiquer avec les chrétiens. Il a même fait des disciples et inspirés d'autres dans ce type de débat, nous pouvons citer le docteur Zakir Naik, Tarik Ramadan, Abdoul Madjid et ses élèves etc
Ses cassettes de conférences et de débats avec des prédicateurs évangéliques seront vendues dans les rayons des librairies islamiques du monde entier,ses cassettes sont même utilisées pour essayer de convertir des personnes à l'islam.
Mais ce que de nombreuses personnes ignorent,c'est la fin misérable qu'a connu ce personnage public musulman.
Ahmed Deedat s'est effondré, victime d'une attaque d’apoplexie très rare, le locked-in syndrome quelques temps seulement après son discours enflammé et provocateur sur la crucifixion et la résurrection du Christ à Sydney en Australie en 1996 qu'il avait organisé un vendredi saint ,une semaine avant Pâques par provocation des chrétiens
Il ne s’en remettra jamais. Complètement paralysé, ne pouvant ni manger ni boire ni avaler ni parler, son seul moyen de communication était le clignement des yeux.
il va passer les (9) neuf années de sa vie dans cet état de souffrance perpétuelle et extrême, il criait ,hurlait on dirait qu'il voyait le diable en personne ,les musulmans vont se ruer à son chevet mais rien n'y fit ,Ahmed va souffrir atrocement 9 années durant jusqu'à sa mort le 08 août 2005.
Nous ne nous réjouissons ni de la souffrance et encore moins de la mort d'un homme.Néanmoins, il est de notre devoir d'attirer l'attention de la jeunesse sur les ruses de l'ennemi qui utilise l'éloquence, la logique ou des démonstrations hors contexte de certains pour perdre les enfants de Dieu.
Le cas de ce monsieur n'est pas un cas isolé,Dieu est lent à la colère mais sa colère est redoutable. La bible ne dit elle pas,dans le livre de Galates 6 v 7 " Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de DIEU. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi". Saphira et Ananias dans la bible ont été frappé pour blasphème contre le Saint Esprit .Alors chers frères et soeurs faisons attention,nous pouvons avoir eu les plus grands professeurs, nous pouvons penser avoir les maîtrises des choses,mais sachons que le Dieu que nous servons n'est pas le Dieu de logique des hommes,saisissons sa main tendue pour sauver l'humanité en la personne de Jésus-Christ. Cette fin de monsieur Deedat était un avertissement afin d'écarter les enfants de Dieu de l'égarement mais ils continuent toujours à s'orienter vers cet abîme par la faute d'une nouvelle génération de prédicateurs plus rusées et qui utilisent les technologies de l'informatique. Ce grand Dieu qui nous aime et veut nous sauver,il ne laissera personne nous égarer. Jésus-Christ est le seul qui sauve,il est mort et ressuscité ,plusieurs qui le niaient parmi les grands prédicateurs musulmans le confessent aujourd'hui.
Donne ta vie à Jésus-Christ, il est l'unique sauveur.
Nous servons un Dieu vivant et puissant pour se défendre, il est certes amour mais comme il l'a dit aucun blasphème contre le Saint Esprit ne sera pardonné. Nous n'avons pas besoin de violence pour défendre Jésus-Christ qui se défend tout seul.Alors frères musulmans ,c'est vrai que vous voulez tout faire pour la religion de votre enfance ,mais faisons attention car que sert il à un homme pour la célébrité,les biens matériels de perdre son âme ?
Jésus-Christ t'aime.
(Photo d' Ahmed Deedat en bonne santé puis malade et criant de douleur mais ne pouvant parler 9 ans durant )
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yes-bernie-stuff · 2 years ago
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Pauvre Comme Job 18/06/2023 Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! Job 1.21
D’après le dictionnaire, cette expression signifie manquer cruellement d’argent, être misérable, dans un dénuement extrême.
Job était un personnage très riche, intègre et droit aux yeux de Dieu. Un jour, Dieu permet à Satan de mettre la foi de Job à l’épreuve.1
Il s’ensuit pour Job la perte de tous ses biens, la mort de ses enfants, des souffrances physiques atroces… Honnêtement, je ne sais pas comment j’aurais réagi dans cette situation, et Job lui-même est dévasté ! Pourtant, il ne reniera jamais Dieu, comme sa propre femme le lui avait suggéré !2
Posons-nous ces questions : Comment réagissons-nous quand les épreuves physiques, morales et même spirituelles surviennent ? Notre attitude, notre foi devant Dieu est-elle la même quand le soleil ne brille plus ?
Certes, humainement parlant, nous serons abattus, mais Dieu nous a promis de nous relever. Même si nous savons que Dieu voit ce que nous vivons, adressons-lui nos requêtes, parlons-lui de nos souffrances, demandons sa grâce selon sa volonté, en son temps et en son heure.
Alors nous pourrons dire comme Job : Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon œil t’a vu. 3
José Petrocchi
1 Job 2.6 2 Job 2.9 3 Job 42.5
__________________ Lecture proposée : Livre de Job, chapitre 1, versets 13 à 22 : 13 Il arriva, un jour où ses fils et ses filles mangeaient et buvaient chez leur frère aîné, 14 qu’un messager vint vers Job et dit : Les bœufs labouraient et les ânesses paissaient près d’eux, 15 quand les Sabéens ont fondu sur eux et les ont enlevés ; ils ont passé les serviteurs au fil de l’épée ; et je me suis échappé moi seul pour te l’annoncer. 16 Il parlait encore qu’un autre vint et dit : Le feu de Dieu est tombé du ciel ; il a frappé les brebis et les serviteurs et les a dévorés ; et je me suis échappé moi seul pour te l’annoncer. 17 Il parlait encore qu’un autre vint et dit : Les Chaldéens, formés en trois bandes, se sont jetés sur les chameaux et les ont enlevés ; ils ont passé les serviteurs au fil de l’épée ; et je me suis échappé moi seul pour te l’annoncer. 18 Il parlait encore qu’un autre vint et dit : Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient chez leur frère aîné, 19 quand vint d’au-delà du désert un vent violent qui a donné contre les quatre coins de la maison ; elle est tombée sur les jeunes gens et ils sont morts ; et je me suis échappé moi seul pour te l’annoncer. 20 Et Job se leva et déchira son manteau ; il se rasa la tête, se jeta à terre et se prosterna. 21 Et il dit : Nu je suis sorti du sein de ma mère, nu j’y retournerai ; l’Éternel a donné, l’Éternel a repris ; que le nom de l’Éternel soit béni ! 22 En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien de malséant à Dieu.
Plan du commentaire biblique
Chapitres 1 et 2 — Job est mis à l’épreuve
Ces deux premiers chapitres constituent l’introduction historique du livre, dont ils renferment la clef. C’est ce qu’on appelle, dans un drame, l’exposition, qui généralement forme la première scène. Job, homme à la fois très riche et très pieux, est accusé par Satan de n’être pieux que parce que Dieu l’a rendu riche. L’Éternel, qui connaît son serviteur et qui a confiance en lui, permet à Satan de lui enlever tous ses biens et tous ses enfants, mais sans toucher à sa personne ; puis, cette première épreuve victorieusement subie sans que pourtant l’accusateur se déclare convaincu, celui-ci est autorisé à frapper Job dans son corps, mais sans attenter à sa vie. Job supporte avec foi cette seconde épreuve.
chapitre 2, versets 7 à 10
7 Satan sortit de la présence de l’Éternel ; il frappa Job d’un ulcère malin, de la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête. 8 Job prit un tesson pour se gratter, et il était assis sur la cendre. 9 Et sa femme lui dit : Tu persévères encore dans ton intégrité ? Renie Dieu et meurs ! 10 Et il lui dit : Tu parles comme parle une femme insensée. Quoi ! Nous recevrions les biens de la main de Dieu, et nous n’en recevrions pas les maux ? En tout cela, Job ne pécha point par ses lèvres.
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pathofaquercynois · 2 years ago
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Préface : Traître ou brave gaulois ?
En l’an 64 de notre ère, un violent incendie a ravagé plusieurs quartiers de la ville de Rome. Certains auteurs classiques attribuent à Néron la responsabilité de ce drame. Même si aujourd’hui la thèse de la conspiration semble prévaloir et que l’incendie fut très probablement accidentel, Néron lui-même accusait en son temps les chrétiens. Les conspirations sur les événements historiques sont nombreuses. L’entreprise à laquelle je m’emploie ici pourrait remettre en cause de nombreux récits folkloriques sur les peuples qui habitaient jadis nos terres, au moment de la conquête romaine : les gaulois. Jules César nous a fait parvenir, et au Sénat romain dans un premier temps, le récit de sa campagne de guerre face aux peuples celtes qu’il nomme “gaulois”. Au long de ce récit, nous suivons l’avancée du consul romain face aux peuples gaulois redoutables. Redoutables aussi car jadis redoutés ; selon la littérature classique, un de leurs ancêtres, Brennos, aurait mis à sac la ville de Rome en 390 avant notre ère. Ces événements, bien que présentés comme historiques, sont emprunts de folklore et de légendes, accompagnés de leurs héros et protagonistes. Il y a donc des raisons de douter de la sincérité de Jules César, qui portait l’ambition au moment de l’écriture de son récit, et c’est un euphémisme, de légitimer sa place de conquérant, face aux deux autres consuls de l’époque, et plus particulièrement le consul Pomp��e, déjà efflanqué du surnom “Le Grand”. Ainsi, il ne sera pas ici affaire de la victoire romaine, mais plus particulièrement de la défaite gauloise. A la suite de notre victoire à Gergovie, puis de notre défaite, avec celle du roi des arvernes, chef des gaulois et de leurs armées rassemblées : Vercingétorix. Nous connaissons la tragique fin du roi des arvernes, emprisonné à Rome jusqu’à sa mort en - 46. Nous connaissons cependant moins l’histoire d’un des roi celtes ayant mené jusqu’au bout la querelle, Lucterios du peuple Cardurcii, accompagné de Drappès, guerrier du peuple Sénon.
Notre guerrier Cadurque Lucterios est décrit par César comme habile et “prêt à toute nouvelle entreprise (...) malgré ses précédents revers”. On sait que le suffixe “ix” ou “igh” en celte, était anciennement employé pour désigner un roi parmi son peuple. Lucterios étant dépourvu d’un tel suffixe, on peut imaginer, sans certitude, que les revers qu’il aurait subi seraient d’ordre politique (description de Lucterios dans la guerre des gaules), tout en ayant conservé un certain prestige auprès des populations des terres Cadurques. Cependant des rois et grands guerriers ont aussi porté le suffixe “os” (Brennos par exemple). Nous pouvons imaginer que cette guerre pourrait sécuriser les ambitions politiques de notre personnage. Lucterios poursuit donc la bataille contre l’envahisseur romain, après avoir, selon les dires de César, avoir tenté préalablement d’envahir la province romaine au nord des Pyrénées, la Narbonnaise (région entre Toulouse et Genève, en passant par la célèbre Marseille, précédemment cité sous contrôle grec). Ayant échoué à envahir la Narbonnaise pour la retourner contre les troupes du Consul, Luctérios et son compagnon Drappès se retranchent dans l’enceinte d’un oppidum (place forte gauloise en hauteur), Uxellodunum. Le futur dictateur romain décrit la défaite des gaulois, d’abord face à un de ses généraux, puis contre lui, ayant finalement rejoint le site. Le Sénon Drappès, capturé, se laisse mourir de faim. Luctérios, file une première fois entre les doigts du consul guerrier, avant de se faire livrer par un chef gaulois, affilié aux romains. Mais c’est ici que l’histoire se termine, avec notre guerrier cadurque, enchaîné, livré à César. Nous pourrions penser que son sort serait des plus atroces et sévères, tel celui infligé au chef suprême des gaulois, Vercingétorix, traîné par un char puis étranglé à l’issue de sa captivité dans les geôles de Rome. Mais que nenni. Nous n’avons pas d’indication du sort de notre brave gaulois.
Pas d’informations supplémentaires sur notre guerrier gaulois, mais il n'a pour autant laissé aucune trace. Et c’est peu dire ; le dénommé Lucterius Senicianus, à partir de -12 avant notre ère, sous le premier empereur, Auguste, fils adoptif à titre posthume de Jules César, prit les charges de sacerdoce, grand prêtre du sanctuaire fédéral des trois gaules à Lugdunum (Lyon), aux côtés de l'Éduen Caius Julius Vercondaridubnus et du Santon Caius Julius Rufus. On remarquera la latinisation des noms et prénoms et l’ajout de noms d’origine italienne. La descendance de notre cher gaulois se poursuivra avec le fils de Lucterius Senicianus, Marcus Lucterius Leo, qui représentera le peuple cadurque sur l’autel d’auguste. Ainsi, la famille Lucterius se présente comme la famille dirigeante de ce peuple cadurque, qui prend une place prépondérante parmi les nombreux peuples gaulois.
Le peuple dont il est question a perdu de son apanage de nos jours. Il fut prospère et important à l’époque romaine, mais, à l’image de la grande auvergne de Vercingétorix, de ses volcans et de ses rivières aurifères, le Quercy a perdu de son importance tant sur le point politique que démographique. L'amphithéâtre romain de Divona (future ville de Cahors) du Ier siècle de notre ère, d’une longueur de cent-dix mètres, semblait pouvoir contenir environ vingt mille personnes. Son théâtre quant à lui, pouvait contenir entre huit et douze mille personnes. La ville de Cahors est restée encore aujourd’hui la ville la plus peuplée du département du Lot, mais demeure une ville de taille moyenne peu attractive, en particulier au regard du développement des autres cités romaines autrefois concurrentes, comme Toulouse (Tolosa, du peuple Tolosate). Si vous le souhaitez, laissez-moi donc vous guider sur les pas de notre guerrier favori, Lucterios, en 58 avant notre ère.
Partie I : LVXTIIPIOS
Comme certaines nuits d’automne, quand le soleil réchauffe le causse après plusieurs jours de pluie et que l’humidité s’installe presque dans les flammes du feu, les âmes peinent à trouver le sommeil. Lucterios, allongé sur son drap de lin, à moitié couvert par sa toge, fixe la toiture, yeux béants.
— Que faire demain ? L’hiver approche, les réserves sont presque terminées, il reste encore à distribuer quelques vivres aux fermiers, mais le temps ne presse pas. La menace des Helvètes s’est dissipée, et pourtant, quelque chose me tracasse encore. Pourquoi le proconsul souhaite rester en territoire transalpin ? Craint-il toujours pour sa sécurité à Rome ? Les motivations de ce Jules César sont floues, mais je dois garder confiance en Diviciacos. Il m’a tout de même permis de sécuriser nos exportations. Cette année, toute la production de lin pourra être écoulée au-delà des Alpes, nous pouvons négocier au prix fort avec les marchands de Rome et d’Etrurie. D’ici la mi-novembre, je ferai frapper environ 1000 pièces de bronze, et peut-être 200 pièces d’argent, si les argentiers de Carcaso ne sont pas trop gourmands. Je me demande ce que dirait mon père… probablement que je suis trop mou. Les temps ont changé, et le vieux n’est plus là pour me donner des ordres. Le commerce fait désormais les affaires de la famille, certes moins puissante sur le plan politique, mais plus riche, et aussi moins décimée. Il semble que le temps des porteurs de lances et de boucliers soit bien révolu. Et pourtant, je n'en suis pas si sûr.
Alexandra revient demain de Massilia demain ou peut-être le jour d’après. La vente des premières récoltes permettra de sécuriser suffisamment de change romain pour frapper la plupart des bronzes. Je dois dormir. Bien que l’époque des joutes avec les Ruthènes et Arvernes semble désormais bien révolue, le combat me manque un peu. Mon nouveau bouclier n'a encore paré aucune lame. Melinelos n’est toujours pas rentré de sa visite à Lusedum. Il faut dormir.
Alors que Lucterios songe un peu trop bruyamment, sa femme Diuona ouvre l’oeil :
— Chéri, tu ne dors pas ?
— J’ai trop chaud. Je pense trop.
— A quoi donc peux-tu penser à cette heure-ci ?
— Je dois consulter Melinelos demain. Je partirai le rejoindre dès les premières lueurs, quelque chose me dérange…
— C’est ton intuition ? As-tu vu quelque chose ?
— Je ne sais pas, mais je dois en tirer des idées claires. Cela me donnera aussi l’occasion de visiter Aenebsilos, je ramènerai quelques fruits acidulés des plants qu’il a récupéré des marchands siciliens.
— Entendu. Ton cheval sera prêt avant que la brume se lève. Couche-toi à présent, je n’aime pas que tu prennes les sentiers épuisé.
— Mh… , grommela Lucterios, J’essaie, dit-il finalement.
— Essaye plus fort, répliqua Bivona, amusée.
Son cheval préparé pour la route, sa besace et sa flasque remplie, Lucterius part pour Lusedum, à une journée de cheval de distance. Estimant deux jours pour faire le voyage, en prenant en compte la visite des fermiers sur la vallée du Lot, de vérifier leur stock et les inviter au premier banquet d’hiver à Noxos. Noxos est un oppidum d’environ trente-cinq hectares, propriété parmi d'autres de la famille de Lucterios depuis quelques générations. Les fermiers loyaux à la famille peuvent bénéficier d’un emplacement pour installer leurs baraquements et leurs troupeaux sur l’oppidum, tout en recevant la protection de leur chef. Il est dit qu’autrefois à Noxos, quand les marchands grecs remontaient jusque dans les terres cadurques pour s’approvisionner de blé en période de pénurie, un roi celte dominait la totalité du territoire à roche blanche. Il se serait marié à la fille d’un riche marchand grec, et aurait renommé sa cité du nom du village natal de sa dulcinée. Sa descendance aurait été nombreuse, et des tensions auraient surgi à la mort de leur géniteur. Alors que le fils aîné se préparait à recevoir l’adoubement de ses vassaux, il fut porté disparu. Les deux frères cadets s'accusant mutuellement, deux factions s'opposèrent rapidement, entre amis et partisans de l’un des frères, contre ceux de l’autre. La situation tourna à la faveur du cadet, et le benjamin fut exilé du territoire cadurque. Cependant le jeune frère, sur sa route vers le nord, s’engagea dans une fureur contre les fermiers du nord, et prit de force le commandement des places fortes du haut territoire cadurque. Au temps de notre héros, le nord et le sud sont toujours séparés. Lucterios, au décès de son père, en geste de bonne fortune envers ses cousins au nord, et dans l’espoir de réunir un jour le territoire cadurque sous une seule bannière, ouvrit le commerce au fermiers du nord sur l’oppidum Ordonnas, relativement équidistant du sud et du nord du territoire. Lucterios quitte ainsi de son fief Noxos à la rencontre d’un cousin, à quelques quarante kilomètres de là. Sur la descente de l’oppidum, le chef supervise, avec sa petite troupe l’accompagnant, les fermes le long de cette petite rivière, que l’on appelle de nos jours le vers.
Les quatre chevaux de ma garde rapprochée gardent bien la patte tendue. Un chef doit prendre de la hauteur avec ses hommes. Les hommes sous mon commandement ont eu écho des menaces de l’aristocratie arverne, qui songe à prendre les armes contre le proconsul qui fait campagne chez les Helvètes, et souhaitent s’assurer que leur chef ne profère pas de telles menaces. Je ne sais pas vraiment sur quel pied danser, mais doit m'assurer que personne n'appellera à une assemblée d'été pour procéder à une élection. J’aimerais rassurer les fermiers de Noxos et de Viarx, place forte au confluent du vers et du lot, mais je dois aussi conserver une certaine liberté d’action, et ne pas trop leur donner de garanties. Ainsi j’ordonne à mes hommes de placer leur regard haut et loin, de se revêtir de leur plus belle toge et de laver les chevaux avant le départ. Je suis leur chef, et cela doit se voir, sans que violence ni empathie y jouent un quelconque rôle dans la place qui me doit être faite. Les chevaux grimpent difficilement les flancs escarpés de Viarx. Oppidum assez spatieux, avec un guet rocheux en contrebas du plateau, Viarx a la réputation chez nous d’être imprenable. Un de mes jeunes cousins, doué en affaires, bon diplomate, est chargé de l’organisation commerciale sur l’oppidum depuis son retour de Grèce. A la vue de son chef, il ajuste sa fibule, secoue sa toge et s’avance en notre direction.
— Mon cher cousin ! Commence-t-il en direction de Lucterios, que me vaut ta visite ? commence-t-il.
— Les dieux, jeune cousin, les dieux !
— Les dieux ? Je crains ne pas saisir… As tu vu quelque chose ?
— Je ne sais pas vraiment, mais je m’en vais prendre conseil auprès de Melinelos. Il n’est pas encore rentré de chez Aenebsilos, je m’en vais les rejoindre. Aurais-tu le temps de déjeuner avec nous ?
— Bien sûr cher cousin, nous préparons cela rapidement.
D’un claquement de doigts, deux esclaves se dépêchèrent pour aider les cavaliers à descendre de leurs montures, et deux autres partirent préparer le déjeuner dans une chaumière.
— La récolte sera très bonne, continue le cousin. Quelle est donc la source de ton inquiétude ?
— Comme tu le sais, je suis allé visiter le proconsul romain chez Diviciacos.
— César ?
— Oui. Cet homme est ambitieux, j’ai le sentiment que cette affaire avec les Helvètes était orchestrée. Il semblait très à l’aise pendant l’Assemblée, comme s’il s’attendait à se retrouver là à l’avance.
— Cela me semble étonnant au vu de la volonté des Helvètes de s’installer ici.
— Peut-être que les germains n’étaient pas seuls dans ce coup. Peut-être que ce César les y a incité, je ne sais pas. J’espère que Melinelos pourra tirer quelque chose de tout ça, après tout, il était présent ce jour-là.
Le regard de mon jeune cousin est fuyant. Je sais qu’il est proche des fermiers qui échangent à Viarx, et qu’ils le considèrent peut-être déjà comme plus près de leurs intérêts que je ne le suis. Je dois affirmer mon autorité auprès de mon jeune cousin. J’ai le sentiment que cette échappée à la recherche de mon cher druide n’en sera que plus fructifiante. En nous asseyant à table, je fais un signe à l’esclave à ma droite de me servir une larme de vin, alors que je tente d’entamer la discussion.
— L’humeur des fermiers est au beau fixe ?
Mon cousin esquisse un sourire, le jeu du malin commence donc.
— Je pense oui, je ne vois pas pourquoi il en serait autrement !
— Tu penses ? Tu n’en es donc pas certain.
— De ceux qui me sont proches, la perspective de belles récoltes leur donne de la bonne humeur.
— Combien de fermiers y-a-t-il sur Noxos aujourd’hui ? Il me semble en voir moins qu'auparavant.
— Tu trouves ? Peut-être un ou deux, mais pas de quoi s’alarmer selon moi.
Il ment. Mais il n’y peut rien, nous avons beau réduire les taxes sur le lin pour chaque nouvel entrepôt construit sur l’oppidum, des fermiers continuent de partir chez les Tolosates. Ayant aboli les taxes de leurs chefs depuis la romanisation, et Rome ayant des difficultés à établir un impôt régulier, les fermes sur leur territoire sont plus attractives depuis quelque temps. Le proconsul ne semble pas très intéressé par ce problème, lui qui doit pourtant sécuriser les caisses de sa république. Je dois savoir combien de fermiers sont partis. Je tente une nouvelle approche.
— Le proconsul n’a pris aucun engagement concernant les taxes dans le sud.
— César ? Tu parles beaucoup de lui en ce moment.
— Il manigance quelque chose. Je le sens dans mes tripes. Je te le dis : les Helvètes, ce n’est que le début.
— J'espère que tu fais fausse route ! Quel intérêt le proconsul aurait-il à nous provoquer ? Et puis, en ce qui concerne les taxes, je ne crois pas que Rome ait intérêt à voir les méditerranéens migrer sur nos territoires. En plus, il n’aurait aucune armée pour les y empêcher.
— Peut-être bien. Tout de même, Viarx semble s’être vidée un peu.
Mon jeune cousin souffle, puis me dit enfin ce que je veux entendre.
— Seulement deux familles sont parties, mais il est vrai que quelques hommes sont partis pour la saison. Nous prendrons les décisions qu’il faut prendre à leur retour…
— Je prendrai des décisions, en effet.
— Ne sois pas trop dur avec eux...
— La loyauté apporte la sécurité. Souviens t’en.
Mon jeune cousin hoche la tête, et se résigne alors. Je finis ma gamelle et prends congé. Je fais signe à mes cavaliers de monter en selle et de partir vers la porte sud de l’oppidum et d'inspecter un peu les lieux. Mon jeune cousin m’interpelle :
— Tu pars vers le sud ? La route est à l’ouest…
— Ne puis-je pas simplement visiter mes quartiers ?
— Si bien sûr, bien sûr…
— N’aie crainte, j’ai pleine confiance en toi cousin. Je me promène simplement.
Il n’en est pourtant rien. Ma confiance ne s’étend guère plus loin que ma vision. Un bon gestionnaire se doit de garder un oeil partout, ma clémence ne doit pas être confondue avec de la mollesse. Sur le trot, je compte les étables fermées, et me rends ainsi compte que plus d’artisans ont quitté l’oppidum que mon cousin n’ose me l’admettre. J’aperçois à peine la porte sud que déjà cinq étables sont fermées, et aucune trace de pieds au pied des portes. La concurrence Tolosate semble se durcir. Un raid chez eux n’aurait pas été de trop… En saluant les gardes, je quitte la place forte et contourne le travail de la carrière en contrebas. Aenebsilos n’est plus très loin de moi maintenant, j’aurais bientôt les réponses à mes questions.
A partir de Noxos, plusieurs itinéraires sont possibles pour accéder aux fotifications de Lusedum. En période sèche, il n'est pas difficile de longer la rivère, mais en temps humide, les coteaux de nos contrées sont plus accessibles pour le voyage à cheval.
— “ Cousin, il faut que je te montre quelque chose.
Je comprends dès lors la tension dans nos échanges, et me laisse conduire jusqu’à une des maisons centrales de l’oppidum. Mon cousin toque à la porte et s’exprime :
— “Cest moi, Crios, il est arrivé.”
Dans un léger grincement la porte s’ouvre et dévoile deux silhouettes qui se tiennent par la main, dans l’attente. Se distingue alors ma fille, Alexandra. Je ne la savais pas revenue au pays. Cependant, il semble que ma jeune fille ne soit pas revenue les mains vides. Derrière elle dans la chaumière, une quinzaine d'amphores de vin, quelques jarres d’alimentation, mais aussi un romain, de prestance acceptable. Dressé sur ses deux longues jambes, le carnivore n'a pas manqué dans son enfance, il est certain. Ses cheveux coupés au plus court, son regard digne impressionne mais m’inspire aussi le dédain. Je fais mine de rester impassible, dévisageant le jeune romain. Le romain vient ainsi se présenter devant son désiré futur beau-père.
- " Petrus Marcus, Monsieur. Cela est mon nom, dit-il en grec, pointé face-à-face au chef gaulois.
- Il ne parle pas bien grec, reprend Alexandra, mais il comprend très bien, et a même des rudiments notre langue.
Je lui réplique que tant qu'il ne me force pas à parler sa langue, il conviendra.
- Beaucoup de nous désapprouvons le traitement des gauls par le Sénat.
— “Ma présence en est preuve” reprit le jeune romain.
- Il semble sincère. Que fait-il ? demandai-je.
- Son père est installé à Massilia, il y négocie du vin de bonne facture ". Je regarde à nouveau le jeune homme, de haut en bas cette fois. Répugnant les patriciens pour leur arrogance et dédaignant la plèbe de Rome, j'aurais préféré un autre parti, tant je ne sais lesquels des deux je tolère le mieux.
— “Tu rentres à la maison ?
— Oui, j’avais besoin d’un moment pour me reposer du voyage, Petrus repartira dans les prochains jours à Massilia, et je le rejoindrai plus tard pour une nouvelle livraison de lin.
— Je vois. Assures toi d’obtenir un bon prix, la situation politique se complique, nous aurons sûrement besoin de réserves. Je pars consulter Mélinélos, aide ta mère pendant ce temps, elle aura sûrement besoin de toi.
— Tu ne sembles pas fâché.
— Dois-je l’être ?
— Non bien sûr.
— “Nous scellerons ton union à mon retour, mais considère le acquis.” commence le père.
Alexandra se jette alors dans les bras de son père, le stress de l’entrevue retombant enfin sous cette nouvelle heureuse.
“— Je me suis lié par amour. Comment pourrai-je te dénier ce privilège ”.
A SUIVRE …
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Pourquoi j'ai peur du noir comme ça ? La nuit parfois, je me réveille en sursaut, ou je rêve tout simplement que je ne suis pas seul. Quelqu'un est là, ou l'était l'instant d'avant, je ne suis pas bien. Mal à l'aise, je reviens de quelque part. Désagréable. Il faut allumer la lumière, marcher un peu pour s'éloigner de ce moment. Avant de se rendormir, serein, presque sûr que c'est bon, que "ça" ne reviendra, ou que ça ne s'est pas vraiment passé. Ici. Les rêves, même s'ils sont bizarres, n'ont rien d'étrange. Ils traduisent quelque chose. Ne sont pas là au hasard, tombés du ciel. Comment intérpréter ces sensations, ces terreurs, ces impressions qui reviennent. Ces choses que l'on voit, depuis toujours peut-être, et sur lesquelles nous ne pouvons presque pas mettre de mots, une fois réveillé. La folie, évanouie. La nuit, terminée. Le voile des ombres se lèvent, tout ça s'est-il vraiment passé ? ca me semble bien irréel maintenant que les oiseaux chantent, que le soleil perce par la fenêtre. Tout a l'air normal, réel et tranquille. Alors, pourquoi tout ce chaos pendant mes "heures de repos". J'ai les dents qui grincent, le coeur qui s'emballe, un peu de fièvre. J'ai des visions terribles, je vis des scènes, irréelles et réelles, limpides, toujours comme si ça se passait vraiment. Ailleurs, dans une autre vie. Celle d'avant, d'après, ou juste autrement, dans une réalité parallèle. Seulement dans ma tête. Oui, peut être. Mais non aussi. Car tout mon corps ressent, réagit et se rappelle. Quand il s'agit de sexe, je bande, je jouis même, et je m'en aperçois pendant qu'je rêve, à moitié conscient dans l'inconscient. Lorsque j'ai peur je transpire, lorsque c'est beau, fantastique, je me réveille, transporté. La nuit je dors, les yeux clos, certes, mais je vis, je vous promets que je n'ai pas les yeux fermés. Ils regardent ailleurs, connectés à autre chose. Une autre vie. Plein d'autres vies, faites de lumières, d'impressions, d'ombres, de personnes et personnages, de symboles et thématiques. Que faire, que dire, que penser de tout cela ?
En rêve, adolescent, j'ai couché avec une prof que je ne connaissais pas. Quelques années plus tard, je fais ma première fois, et c'était pareil la sensation, comme si je l'avais déjà fait. J'ai aussi vécu un rêve atroce où sur le champ de bataille j'étais poignardé. Victime d'une longue agonie, le poumon percé, je suffoquais, sans mourir, sans me réveiller. J'ai vécu cette scène, ma main à couper qu'en vrai je la vivrai pareille. C'était plus que réel. Des exemples j'en ai plein de voyages comme ça. Gaïa, une italienne qui m'a obsédé de longs mois, aussi, nous n'étions plus en contact ou à peine depuis des années et en rêve s'est créée une scène où nous étions trois, elle, moi, et une amie à elle qui servait d'entremetteur car nous devions apprendre à nous connaitre, nous rencontrer. Et pendant ce rêve, j'ai compris, que nous étions des étrangers. Certes nous nous sommes présentés, mais plus, ce rêve était une succession de tentatives de rapprochement. Tout était orchestré, mis en scène, alors que dans la vraie vie, sans me repousser, elle acceptait certaines perches que je lançais, sans elle me relancer, ni jouer le jeu de ce ceux qui veulent être amoureux. Elle acceptait certains compliments, poliment, flattée, mais sans plus. Il y a des moments de l'année où les obsessions reviennent et les rêves les étudient, les approfondient avec vous. J'ai joué le jeu, j'ai écrit sur elle, j'ai rêvé d'elle. J'ai tourné, retourné la question, pour comprendre...quoi? Rien, je ne sais pas. Qu'on ne pouvait pas courir après quelqu'un qui n'l'voulait point, et surtout pas pour de mauvaises raisons, des lubies, une image, car en réalité, tout ça c'est un caprice, l'histoire d'un amour irréalisé, le besoin de réponse, d'un retour de l'autre auquel on a tant pensé dans le vide des éventualités, des "et si". J'ai lu quelque part cette phrase que j'ai beaucoup aimé : choose people who choose you. Et voilà, s'en était réglé, c'est pas plus compliqué qu'ça en vrai. Ne cours pas après des fantomes pour des raisons fumeuses, car une fois devant, le souffe coupé, tu n'auras plus d'autre choix que de partir en courant. Tant d'efforts gâchés. Pour rien. Une frayeur, de la déception. Et un sentiment de soi bien dégradé.
La nuit, je crois, qu'on se connecte à l'infini des possibles. Nous ne sommes jamais aussi humains que lorsque nous dormons, tous ensemble, au pays des rêves. C'est un point commun à tout ce qui vit, les rêves. La matière aussi, surement, rêve. Les alchimistes vous diront peut-être que oui, que non. Moi je n'sais rien à tout ça même si j'ai envie d'y croire. Peu importe. La vie, au sens de tout ce qui a vécu, de ce qui vit et ce qui vivra, la terre, ses enfants, ses ancêtres, et ses petits enfants ; tout se rappelle. Mémoire, cette mémoire existe dans notre patrimoine génétique, notre adn, nos composants. Nous sommes faits de ce qui nous a fait et ce qui a été fait. Les rêves c'est le passé et la création, ce qui s'est passé et ce qui pourrait se passer. Ils sont magiques, mystiques, effrayants et réalistes. Ils sont tout ça à la fois, ils nous emmènent là où nous ne pouvons pas, encore ou jamais, faute de moyens ou de volonté. Je me rappelle, avec ma copine, en Avril dernier on échangeait déjà, alors qu'on se connaissait à peine. Une discussion dérape un peu, s'échauffe, pleine de sous entendus. On s'arrête, on se couche là dessus, à des kilomètres l'un de l'autre, presque inconnus. Et tous deux nous rêvons, de choses suaves, de chaires chaudes, tremblantes, qui se rencontrent et qui s'enlacent : l'amour, le sexe, l'union de deux êtres qui se connaissent à peine. Dans ce rêve, nous avons déjà tout fait. Fait ce qui se passera plus tard, ici bas, dans notre réalité. Mais en réalité, j'en suis convaincu, c'était déjà fait après ce rêve. Je l'avais déja vécu, elle aussi.
C'est peut-être pour ça quj'ai peur du noir. C'est pour ça que je porte des angoisses la nuit, que parfois je sens que je ne suis pas seul. Je revis des choses, des scènes, que j'ai surement vécu dans d'autres vies, dans mes rêves ou ici, quand j'étais quelqu'un d'autre il y a bien longtemps. Aucune idée, mais les rêves c'est trop génial, étrange et parfait pour fermer la porte à tout à tout ce que l'on ne voit pas. Nous ne sommes pas seulement ce que nous sommes ; des êtres qui naissent, qui meurent et pas plus. Y'a tout un tas d'chose avant, après, pendant, ailleurs, toujours, jamais. Le temps linéaire est limité. Nos yeux, bornés. Les songes et nos rêves voyagent dans plusieurs dimensions. Passé, futur, présent, en sont seulement les ingrédients, des variables. Il y a un grand jeu qu'est l'univers et nous en sommes tous les joueurs, le jour, ancrés dans une dimension terrestre, et la nuit, endormi en éveil, en train de vivre 1000 vies. Continuez à chercher, restez ouverts à tout ce qui vous arrive. Des informations viennent de partout, il y a bien plus que ce que l'on peut voir ou même imaginer.
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yumeka-chan · 3 years ago
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Besoin de se vider la tête.
Bonsoir!
Ce soir, je vais vous parler de plusieurs fics qui me font envie.
Et je vais parler de PLEIN de choses. D'histoires que j'ai envie d'écrire, de mes fics de Kaamelott, et d'histoires originales que je n'ai jamais postées nulle part, parce que des fois, ça a besoin de sortir.
Je le poste tard (il est aux environs de deux heures), il n'y aura peut-être pas beaucoup de vues, mais ça me fera du bien.
- Kaamelott -
- J'écris Into the Looking Glass en ce moment, écrire une fic longue ça faisait un moment. C'est assez stressant, ce genre de fic. Surtout que j'écris au fur à mesure. Là j'ai un ou deux chaps d'avance, si ça se trouve dans trois jours j'écrirai au jour le jour. J'ai déjà fait ça.
- J'ai envie d'avancer l'UA immortel avec Trekking (trekkedin), mais j'avoue, j'ai du mal. Pas à entrer dans l'histoire, ni les idées qui ont été évoquées (d'autant plus que c'est moi qui ai un peu insisté). Ce qui me bloque, c'est la peur que ça ne plaise pas aux personnes avec qui j'écris.
(cherchez pas, j'ai un syndrome de l'imposteur qui fait sa vie, j'adore écrire, partager une fic à plusieurs mains est quelque chose que j'aime plus que tout, mais j'ai toujours peur de ne pas être à la hauteur des autres. Dès que j'ai quelques minutes pour réfléchir, il sort de bout de son nez).
J'ai l'intention de m'y plonger, quand j'aurai réussi à le faire fuir un petit peu.
- J'ai écrit quelques bribes de Pendragon 2.0. Et je me suis bloquée sur une idée de smut qui va falloir que j'évacue, que je l'écrive, quitte à ce qu'elle soit mise à part. Arthur Pendragon qui tient plus du Pendragon que du Arthur, ça va me changer.
Et puis il y aura Loth. Je sais pas écrire Loth, mais il est sympa à imaginer. Et puis on aurait Mani. Et des caractères forts un peu partout.
- J'ai plein d'envies d'écrire du fluff, du smut, et du angst. C'est atroce d'avoir envie d'écrire tout en même temps.
- A CHAQUE FOIS que je vois quelqu'un poster une idée qui me plait, je la screene et je la range dans mon téléphone. Un jour j'aurai que des screens d'idées. Et des photos de chats.
- J'ai lu les idées pour un UA Astronaute, et je me suis fait des scénarios de dingue sur l'après. Not my UA. Won't talk about it. (celui de madame-claude)
Je suis désorganisée. Atrocement organisée et désorganisée en même temps. (cf screen-> tous mes dossiers d'écriture sont comme ça, quand ils ne sont pas en vrac sur google doc)
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Ensuite, mes écrits Persos.
Alors ça ne vous intéresse peut-être pas, mais j'écrivais beaucoup pendant un moment, et j'adore écrire
J'ai des histoires qui sont avancées, d'autres qui ne sont que des brouillons d'idées dans un fichier texte.
Un que j'ai beaucoup avancé s'appelle "Chroniques des Invisibles". Son premier nom était l'Elite.
Il raconte l'histoire de Méline et son frère (Noah),deux jeunes avec des aptitudes, qui se baladent dans un bus de tourisme, avec plusieurs filles qui suivent Noah. (Et ils sont traqués par un groupe, l'Elite, parce que Noah a été filmé utilisant son pouvoir)
J'ai réécrit cinquante fois mes brouillons, j'ai retravaillé mes personnages. Méline n'a pas beaucoup changé, parce que je l'aimais. Noah, je l'ai beaucoup retouché.
Il y a des personnages qui ont disparu dans les réécritures, d'autres qui n'étaient qu'un nom sont devenu des personnages sans lesquels je ne pouvais pas avancer.
J'écrivai tout le temps pendant un moment. Les moments où je n'écrivais pas, c'était pendant ma dépression.
En ce moment, j'écris. J'écris beaucoup, uniquement sur Kaamelott, mais je continue à écrire. Je gratte du papier, j'écris sur mon téléphone en pleine nuit ou en pause, parce que ça m'a toujours aidé.
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En gros - PS : je suis NULLE en résumés. Et aucune de ces histoires n'est finie.
17 octobre - jeu de survie dans un monde virtuel.
Atelier d'Artiste - Histoire d'amour entre un jeune homme en road-trip et une jeune artiste avec un ex dangereux (tout sur papier)
Blandine - Blandine a loupé son bac. Et elle se fait engager comme barmaid. (plein de chaps)
Cadfael - Personnage que j'avais RP sur Le miroir du Rised, à l'UMA (Harry Potter)
Chroniques des invisibles - Voir plus haut (avancé. Et j'aime mes personnages)
Dealeur - (ça parle de lui-même. Une jeune femme doit jouer un role pour se laisser approcher par un dealeur, "aidée par la police")
Fou d'amour - ça c'est vieux. Très vieux.
Gaïa Line - Une femme téléportée dans un monde de fantasy, qui essaie de rentrer chez elle, et qui se remet en question. (pas mal d'idées sur brouillon)
Game Over - Monde virtuel avec une IA qui prend la place de quelqu'un.
Hunger Games - Fanfic idea.
Innocence - Une histoire de vampires. (c'est parti d'un rêve, mais ça a beaucoup évolué. Si un vampire venait chercher celle qu'il aime et veiller sur elle dès son enfance? Avec un pouvoir de shapeshift?) (plein de chaps)
Kaamelott - Vous voulez vraiment savoir?
La Menace - Les persos de Chroniques dans un autre monde (oui, je fais des UA de mes propres mondes)
La Tombe des sirènes - Un frère et une soeur essaient de survivre. Ce sont des immortels, traqués. (les immortels sont dangereux)
L'ange de Verre - Des anges descendent sur Terre pour retrouver une des leurs qui s'est réincarnée - il y a des démons et les anges ne sont pas forcément de bonnes personnes (plusieurs chaps)
Last of Us - fanfic idea
Le Ruban des condamnés - Japon, ère Edo ou aux environs. Une jeune femme atteinte de la mucoviscidose attend la mort. Un vampire décide de la transformer. (ça arrête la maladie à son stade, ça ne la fait pas disparaitre. Et ils se disputent beaucoup. Il tue sans sourciller, mais refuse de la tuer, elle)
L'équipage - Une commandante de vaisseau dans un monde futuriste.
L'heure des morts - il y a des zombies. Et des entités démoniaques. ...
Les larmes de la sorcière - ça c'est bizarre et ça ne sera pas continué, j'ai fait un rêve et j'ai écrit ce que j'ai rêvé.
Lys - on parle de personnes augmentées. Un peu. Implants dans les yeux par ex. Et qu'on élève des enfants pour servir de donneurs à d'autres.
Max, le chagrin des chimères - Une fille et son frère adoptif doivent gérer la mort de leurs parents tout en fuyant un groupe qui cherche à les capturer. (plusieurs chaps, des idées charnières écrites)
Nobuta - Fanfic idea
Passe-muraille - Un garçon a le pouvoir de passer à travers des murs. (plusieurs chaps)
Project Rage - Monde virtuel, séquestration, agression. Wouhou. (plusieurs chapitres)
Rouge Cerise - Fille un peu ronde amoureuse d'un garçon hors d'atteinte. Ou presque. (rah, ça fait roman à l'eau de rose ce résumé)
Ruthless - mon OC sur Harry Potter, plus centré sur Malfoy, Ron et Ruth, qu'autre chose.
Sugar -
Umbrella Academy - Fanfic
Welcome Back, Gravity Falls - Fanfics
Yui - Japon, Johnnies, drama.
PS : cette image, là
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J'espérais en faire ma signature. Le Y et le K de Yumeka, et une vague symbolique de papillon sur le Y.
J'ai jamais réussi à la refaire, du coup je garde précieusement cette photo.
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alexar60 · 3 years ago
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Rencontre
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C’était un parc comme les autres. Il avait la particularité de se situer au bout de la rue de chez mes grands-parents à Nantes. Quand je passais mes vacances chez eux, j’y allais afin de faire naviguer mon bateau d’une célèbre marque allemande de jouets dans l’un des bassins. C’était un peu une énorme bataille de bateaux s’entrechoquant pour éviter les quelques gamins qui pataugeaient…enfin qui baignaient leur mollets.
A cette époque, j’avais cinq ou six ans et je m’émerveillais en voyant mon navire traverser la mini-piscine. Il avait fier allure avec son équipage à la célèbre coupe de cheveux et aux bras impliables. Grâce à son moteur, il voguait coulant les autres bateaux au passage puis, il finissait par cogner le bord. Alors, je me précipitais jusqu’à lui, et je le retournais avant de l’admirer en train d’avancer pendant quelques secondes. Pendant ce temps, ma grand-mère me surveillait du coin de l’œil tout en tricotant. Elle s’asseyait toujours sur le même banc, pas trop loin du bassin.
Comme c’était les grandes vacances, le square était toujours plein. Il y avait surtout des enfants, des parents et quelques habitués, des vieillards, un gars qui prenait sa pause ou juste des passants traversant le parc pour aller au plus vite. Et puis, il y avait cet homme à l’aspect étrange. Il était toujours assis sur un banc pas ordinaire, parce qu’il n’était pas de la même couleur que les autres. Il était gris au lieu d’être vert foncé. De même, tout chez cet homme était gris ; aussi bien son costume que son chapeau vieillot. Avec son melon, il avait ce style un peu anglais sorti tout droit d’un roman d’Agatha Christie. Il me faisait penser à ces hommes qui volaient annonçant la fin des programmes sur une chaine de télévision. Et il ne bougeait jamais ! Il ne remuait même pas la tête ni ne clignait des yeux. Il restait inerte, immobile, assis sur ce banc, le dos droit. Pourtant quel que soit l’endroit où vous étiez, vous aviez ce sentiment d’être suivi par son étrange regard.
Son apparence m’intriguait énormément. D’abord parce que je le voyais entièrement en gris, mais aussi en raison de son étrange corpulence. Il donnait l’impression d’être en deux dimensions, comme s’il n’avait pas sa place avec nous. De face, il montrait une apparence propre mais de côté, on ne voyait rien du relief de son corps, ni de son dos. Même le banc ressemblait à un trait ! Mais j’étais trop jeune pour réaliser que j’étais en présence d’un être anormal. De plus, le jour où j’en ai parlé à ma grand-mère, elle ne répondit pas et montra un regard d’étonnement. Alors, comme j’avais appris de ne jamais insister, je devinai être en présence d’un malade qu’on ne devait pas déranger.
Les années passèrent et l’homme disparut. Je devais avoir sept ans lorsque je réalisais qu’il n’était plus là. Ni son banc d’ailleurs ! De mon côté, je ne faisais plus naviguer de bateau dans le bassin. Je préférai jouer avec des copains aux pirates dans une immense cage d’écureuil ressemblant à un galion. Toutefois, je gardai une étrange sensation que l’homme continuait de nous regarder jouer. Alors, je cherchai à le voir mais à la place, il n’y avait qu’un grand vide au-dessus de la pelouse ou un pigeon picorant l’herbe à la recherche d’un ver de terre.
Avec l’adolescence, j’abandonnais le parc et les séjours sur Nantes pour des endroits plus appropriés aux jeunes de mon âge ;  les plages de Pornic, Damgan, parfois Quiberon. Dès lors, j’oubliai cet étrange personnage au fond d’un tiroir de ma mémoire. Par la suite, je revins vivre à Nantes en tant qu’étudiant. Aussi, je passais régulièrement à côté du jardin car il n’était pas très loin de mon petit appartement. Et je devais automatiquement passer par-là si je voulais rendre visite à mes grands-parents. J��avais toujours ce sentiment de l’apercevoir mais au moment de m’arrêter, il n’y avait jamais rien, pas de banc pas d’individu, que du vide ! Cette sensation fut plus marquante une nuit. Je rentrai d’une soirée avec ma copine du moment. Il était tard et il n’y avait plus de bus. Alors, nous profitâmes du calme de la rue ainsi que de la clémence du temps pour marcher. Nous longeâmes le parc et à ma grande surprise, au moment de tourner la tête, je distinguai une forme humaine portant un chapeau melon. Je m’arrêtai. Mon amie demanda ce que j’avais. Je plissai les yeux pour mieux distinguer. Aussi, je demandai à mon ex si elle voyait l’homme dans le jardin. Elle regarda, sa respiration était calme. Elle répondit par deux fois : « Non ». Mon doigt montra la direction seulement, elle avoua ne rien voir. Après quelques secondes, je conclue avoir été trompé par un buisson… une simple haie dont l’apparence nocturne ressemblait étonnamment à cet homme au chapeau.
Maintenant, je n’habite plus Nantes et même si j’y retourne régulièrement, je ne vois plus ce personnage. En fait, le parc à beaucoup changé. Le grand bateau en cage d’écureuil a disparu, remplacé par des jeux plus modernes et plus sécurisés. Les bassins n’existent plus. C’est devenu un terrain de pétanque.
Mais, il n’y a pas très longtemps, j’ai fait un étrange rêve. J’étais enfant et je me promenais dans le parc en portant mon bateau dans les bras. L’homme était assis, il m’a regardé. Bien que son visage sévère me fasse peur, je lui ai souri. Soudain, j’ai entendu sa voix sans qu’il ne remue les lèvres : « Tu dois écrire et raconter que tu m’as vu ! ». J’ai continué de marcher en direction du bassin. Ma grand-mère s’était déjà éloignée pour rejoindre son banc habituel. Elle posa à côté d’elle un sac en plastique et sortit son ouvrage. En me réveillant, je me suis demandé si j’avais réellement rêvé ou si j’avais vécu ce moment.
Après le petit-déjeuner, j’ai pris du papier et j’ai commencé à écrire. Je n’ai jamais été très fort pour les débuts, alors, j’ai griffonné et raturé plusieurs phrases avant d’entendre une voix grave parler : « C’était un parc comme les autres.» En levant la tête, je fus saisi d’une trouille immense. Je crus sentir mon cœur éclater tellement je fus envahi par la peur. Il était apparu sans crier gare et me faisait face, debout les deux mains accolées à son ventre. Il  me regardait de ses yeux gris. Sa bouche restait fermée ajoutant un aspect sérieux. Il avait toujours cette apparence de photographie sans relief. Et il attendait que j’écrive.
Je gardai le silence, me demandant si je devais l’inviter à s’assoir. Seulement, il devança ma pensée et répondit sans ouvrir les lèvres par « Non merci ». Puis, il me laissa l’observer, imprégnant la salle tout comme mon corps d’une froideur quasi hivernale. Par moment, son visage semblait s’effacer. Il se déformait tel un bug d’ordinateur jusqu’à devenir une tache lisse, une ombre profondément noire. Toutefois, il ne montra aucun signe de malaise paraissant s’en accommoder.
Soudain, ma main se mit à trembler. Elle serra le stylo et sans savoir comment, elle écrivit sur la feuille de papier. Je regardai les lettres se dessiner ; je ne reconnus pas mon écriture. Je restai stupéfait par les formes. Ma main écrivait sans que je ne lui donne ordre, sans me laisser réfléchir aux mots ou aux phrases à écrire, sans porter attention à la fatigue de mon bras.  Les pages se remplirent à une vitesse alarmante. J’écrivais toujours. Je n’eus pas la possibilité de lire le contenu. Pendant ce temps, l’homme au chapeau continuait de fixer son regard dans ma direction. Il restait toujours immobile à l’image d’une statue ou plutôt d’une photographie. Il ne parla plus.
Je sentis les larmes jaillir à force d’avoir mal au bras et à l’épaule. La douleur devint si insupportable que je souhaitai m’arracher le bras. Ma main continuait de serrer le stylo et écrivait encore et encore. Lorsque je voyais la feuille pleine, j’en prenais une autre. Jusqu’où cela allait durer ?
Tout à coup, elle lâcha le crayon. Je perçus une douleur atroce à mon pouce. Je fermai le poing, gesticulai les doigts pour les dégourdir. L’homme était toujours présent. Il n’avait pas bougé d’un poil. Son visage devenu complètement noir n’avait plus de bouche ni de nez ni d’yeux. C’était une ombre qui envahissait doucement le reste du corps. Elle se répandit aussi bien sur la peau que sur les vêtements. Je l’observai en train de métamorphoser. Tout à coup, la silhouette disparut lorsqu’un rayon de soleil traversa la fenêtre et éclaira totalement la pièce. Je lis le texte écrit contre mon gré. Je me sentis concerné avant de prendre peur. Il savait tout de moi et moi, je ne savais rien de lui.
Alex@r60 – septembre 2021
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fallenrazziel · 4 years ago
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Les Chroniques de Livaï #508 ~ TREPAS, ME VOICI (juin 846) Ulrika Vorster
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Nous sommes réellement en train de fuir cette fois ! J'ai honte de me l'avouer, mais cela me soulage... J'ai vu trop de morts, trop de cadavres, et je sais que je les verrais jusqu'à la fin de mes jours. Des gens que j'ai connus pendant si peu de temps... et pourtant cela me met si mal !
Je sais maintenant que je ne suis pas une guerrière. Tout ce que je veux c'est rentrer à Rose, serrer Frock dans mes bras. Même si cela signifie que nous ne retrouverons jamais notre maison ! Je m'en fiche maintenant ! On peut la reconstruire ailleurs, tant que nous sommes vivants ! Notre fierté nous a aveuglés, et nous a fait oublier ce qui était le plus important...
Mallory, où es-tu ? Il chevauchait près de moi tout à l'heure, mais je l'ai perdu de vue lors du dernier assaut des titans. Je crois qu'il en a encore tué un. Je n'aurais jamais imaginé qu'il s'en sortirait aussi bien. J'ai moi aussi tenté de combattre plus d'une fois, mais c'est plus fort que moi, mes membres tremblent et je crois bien avoir uriné dans mon pantalon... Mallory m'a protégée à chaque fois, m'épargnant au maximum le danger. Mais je ne le vois plus et cela m'inquiète...
Je regarde tout autour de moi et aperçois son cheval qui galope à quelques mètres. D'accord, il ne doit pas être loin. Je prends le risque de tourner bride afin de voir ce qui se passe derrière moi. Au milieu d'un nuage de vapeur épais, des explorateurs sont en train de se battre contre les titans qui nous poursuivent. Mallory est parmi eux, c'est certain. Je m'approche pour mieux voir...
Je me protège les yeux de la vague d'air chaud et ne tarde pas à découvrir mon mari, occupé à trancher les doigts d'un monstre qui l'avait saisi. Par Maria, dégage-toi de là ! Il vient voler au-dessus de ma tête et m'ordonne de déguerpir. Je ne pars pas sans toi ! Si tu restes en arrière à te battre, je peux au moins te donner mes lames ! Tu en as besoin ? Il me fait signe que non, pas encore, mais que son gaz doit être en bout de course car il sent que sa bobine peine un peu. Tu peux tenir encore ? Je vais t'en chercher !
Je n'attends pas sa réponse et part en quête de bonbonnes disponibles. Je constate alors avec effroi qu'il me suffit de me baisser pour en trouver... Les corps de soldats gisent tout autour de nous, tous n'ont pas été dévorés. Je surmonte mon dégoût, et descend de cheval rapidement. Je m'agenouille près d'un corps, refoule une envie de vomir en découvrant le visage déformé par la peur, et m'attaque aux bouteilles encore intactes à son côté. Je me sens presque honteuse de faire ça, comme si cet homme pouvait encore en avoir besoin... Je suis vraiment stupide ! Mon mari est en train de se battre là-bas, c'est à lui que je dois penser !
Je retourne à ma monture qui m'a attendue docilement et place les bonbonnes dans mes sacoches de selle. Puis je remonte rapidement et retourne sur le lieu du combat. On dirait que c'est plus calme... J'espère que c'est bon signe... Non, ce n'est pas possible...
Ils sont tous morts, il ne reste plus que Mallory... Deux titans sont encore en vie et le harcèlent sans relâche, tandis qu'il ne peut qu'esquiver ! Laisse tomber, va-t-en ! Tu ne peux pas les tuer seul ! Je serre mes rênes en pestant contre mon impuissance... J'ai peur, je ne veux pas y aller... Je n'ai aucune chance... Mais je ne peux pas le laisser ! Je m'accroupis sur ma selle, calcule la trajectoire et vise la nuque... Les titans ne font pas attention à moi, ils sont concentrés sur Mallory. Je peux, peut-être...
Je décolle alors et me laisse griser quelques secondes par la vitesse ; puis je prépare mes lames par-dessus mon épaule, comme on me l'a appris, et les laisse s'abattre sur le minuscule point vital qui est ma cible. Je la rate de quelques centimètres. Et je ne sais alors pas comment, mais la sensation de puissance qui m'envahit me donne le réflexe instantané de faire demi-tour afin de retenter ma chance. Et là, je touche juste ! Un énorme lambeau de chair vole dans les airs et retombe à moitié sur moi. Je suis trop sonnée par cette victoire pour me montrer dégoûtée ! Mallory, j'ai réussi, j'ai tué un titan ! Je ne suis pas si nulle finalement !
Un éclair de douleur me vrille le flanc et je me tords en deux sous cet assaut soudain. Je l'avais oublié... non, pas maintenant. A travers mes yeux embués, je distingue la silhouette de Mallory, assise à terre, tentant de repousser la main rampante du titan qui essaie de l'attraper. Pourquoi tu ne t'envoles pas !? Je n'entends pas sa réponse, il me montre sa bobine et la frappe du plat de la main... Il a une panne ? Elle ne fonctionne plus ? Pas ça, non !
Je tombe du cadavre géant qui se désagrège, uniquement tendue vers un seul but : rejoindre mon homme. Je souffre atrocement, mais je parviens à trouver une nouvelle force en moi qui me transporte. Mallory m'a toujours protégée ; pas pour me rabaisser ou me faire du mal, il a toujours su que j'étais plus faible que lui, et je ne l'ai jamais démenti. Mais... je suis la seule qui peut le protéger aujourd'hui, tous les vétérans sont partis ! Nous sommes abandonnés sur cette plaine, sans espoir de retour... Je le sais maintenant. Et ce savoir ne me fait même plus peur. Il me rend juste infiniment triste.
Lorsque je t'ai épousé, j'ai juré d'être à tes côtés jusqu'à la fin. Ce n'est pas maintenant que je vais me défiler. Pardonne-moi, Frock.
Je change de lames, et le son du métal tombant à terre me semble aussi sonore que le son du couvercle d'un cercueil qu'on ferme. Il n'y en aura pas pour nous... Frock n'aura nulle part où se recueillir ; il devra se contenter de ses souvenirs... Je me rue en hurlant sur le dos du titan qui a désormais attrapé Mallory ! Lâche mon homme, monstre ! Tu as oublié que j'étais là ?!
Il se relève au dernier moment et je viens m'écraser mollement contre son dos. Mon corps souffrant ne s'en remet pas... La cicatrice déchire ma chair avec cruauté et je me mets alors à supplier que tout se finisse au plus vite... Je m'agrippe à mon câble et l'angle de vue qui m'est offert ne m'épargne rien... La vue de Mallory, luttant jusqu'au bout contre la mâchoire avide qui s'apprête à l'engloutir et qui, encore et toujours, m'ordonne de me sauver...
A quoi bon la vie sans toi ?... Même si je le voulais, je ne pourrais pas m'enfuir... Je ferme les yeux - quelle horreur de ne pouvoir faire de même avec mes oreilles ! - pour ne pas assister à sa fin. Le bruit de mastication me fait trembler de tout mon corps et je me laisse tomber à terre. Un bruit dans ma jambe m'indique qu'elle s'est cassée... mais je n'ai plus mal. Mon coeur a été dévoré, plus rien ne peut le blesser... Alors, j'attends ici, à genoux, que la mort fonde sur moi et mette fin à toute souffrance...
J'ai... j'ai peur... Maman... je veux... ma maman...
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claudehenrion · 3 years ago
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Vacances (plus soucieuses qu'insouciantes) n° 7 : les mabouls de Kaboul
  Plusieurs lecteurs s'étonnent que je n'aie pas déjà ''pondu'' un billet sur le drame afghan. Mais un modeste blogueur n'a qu'un seul rêve : éviter de parler pour ne rien dire et d'enfoncer des portes ouvertes, comme notre Président au ''20 heures'', lundi dernier. Or pour Kaboul, tout le monde savait comment tout ça devait finir : les GI's finiraient par en avoir marre de mener une demi-guerre sans but, et les talibans, toujours pas convertis à l'intelligence, étaient prêts pour la reprise des  coups de bâton, des châtiments physiques et des amputations, la claustration des femmes, l'interdiction de toute musique, et tant d'autres stupidités...  Nihil novi sub sole.
En revanche, on peut imaginer des conséquences redoutables. Je l'ai déjà écrit souvent, ici : au delà de la tentation d'extrapoler sur des conséquences inévitables au Sahel... et ailleurs, notre situation me fait penser à ces constantinopolitains qui, le 28 mai 1453, ne voulaient pas voir que leur ville bien-aimée, cette merveille du monde et la source d'une superbe civilisation millénaire, allait tomber le lendemain, dans un paroxysme d'horreurs et de massacres : le Bosphore, pour des semaines, serait rouge de leur sang de martyrs involontaires... Et pourtant, à quelques heures de ce malheur qui allait défigurer à jamais l'Histoire du monde, ils se querellaient sur des inepties qui seraient à jamais leur honte devant le jugement du Temps.
Croyez-vous que nous avons appris quelque chose de ce drame absolu ? Rien ! Au moment où des sauvages déguisés, barbus (et laids) prennent le contrôle absolu d'un pays plus étendu que la France, nous nous disputons comme des chiffonniers, et nos familles se déchirent, à propos du rôle éventuel des ''vaccins'' dans l'atteinte ou pas d'une ''immunité collective'' (... que nous dénonçons ici comme impossible depuis 18 mois, délai qu'il a fallu pour que l'Université de Cambridge le reconnaisse officiellement. Mais pas la France, encore : nos ''scientifiques'' --qui ne sont que de tristes médicastres prêts à perdre leur temps pour parader devant des caméras-- commencent à peine à découvrir cette évidence : la fameuse ''immunité collective'' promise commençait à 60 %, puis 65. Puis ils ont revu leurs chiffres : à 85 et 90 %, on allait voir ce qu'on allait voir. Et enfin, la semaine dernière, ils ont reconnu du bout des lèvres que même à 98 %, elle était inatteignable... et qu'il faudrait ''donc'' (?) rendre obligatoire ce qui ne marchera de toutes façons pas davantage. NDLR).
En réalité, comme les Byzantins (mutatis, mutandis), nous faisons semblant de ne pas voir la flotte ennemie qui attend son heure, sur la mer de Marmara... (dans notre cas, il s’agit de flottilles d'embarcations précaires, sur la mer Méditerranée). Craignons que les générations futures, si elles pensent encore, ne nous résument à notre insouciance et à notre aveuglement qui, au niveau où nous les poussons, sont proches de l’infamie et de la bêtise pure... Si on osait regarder la vérité en face, on serait même en droit de se demander si l'abandon honteux des afghans au pouvoir de forces obscures (et, plus encore, obscurantistes) n'est pas la défaite de trop, au niveau symbolique (je veux dire : celle dont on s'apercevra bientôt qu'il ne fallait pas la subir). L'islam l'appelle ''la reine des batailles'', celle qui change le cours de l'histoire. Malheureusement, nous aurons à revenir sur ce point, passé inaperçu de la totalité des faiseurs d'opinion --qui sont des détricoteurs d'Histoire.
Les jeux déraisonnables dans lesquels nous nous perdons évoquent le personnage d'Ivan Ilitch, du roman de Tolstoï ''La mort d'un juge'' (1886), qui s'épuise à mille choses futiles sans vouloir voir qu'une main, dans l'ombre, va le frapper et que, dans un instant, tout cela n'aura plus la moindre importance, mais qui persiste dans son aveuglement, jusqu'à l'absurde. Je ne peux pas m'empêcher de penser que nous sommes ce personnage fictif (devenu réel, pour chacun de nous : c'est nous !), si humain dans son inconséquence : nous persistons à nous accrocher à des querelles picrocholines (NDLR : pros et cons de Raoult, accros ou pas au vaccin, fans ou pas du ''pass'', cons ou plotistes, etc...) alors que nous savons que nous risquons de disparaître, et que pourrait sombrer le monde pour, par, et dans lequel nous avons vécu, et avec lui tout ce que nous avons aimé, les 2000 ans de ce qui restera à n'en pas douter comme la plus belle civilisation ayant existé --et la plus douce à vivre, pour l'Homme-- en train de s'évanouir, pendant que nous nous épuisons inutilement à taxer à 135€ toute personne qui veut boire un café sans sacrifier au néo-rite du ‘’Cuhercod’’ --démontré inopérant--, dont notre orgueil et notre prétention ont fait, sans raison, une vérité dogmatique. Comme c'est triste !
C'est là que refait surface un de mes ''dadas'' (que je crois déterminant) : à la base de l'immense chambardement qui est ''en Marche'' (hélas...) dont les conséquences seront, à terme, tellement plus graves que le drame déjà terrible que fut la chute de Constantinople, il y a la perte du sens de notre civilisation... donc de notre vie et de notre raison d'être, dont les contre-systèmes délétères actuels ont fait des raisons de ne pas être ! En d'autres mots --càd ceux qui auraient été utilisés à toute autre époque mais qui sont si mal vus en ce moment-- nous sommes victimes et punis d’avoir tourné le dos à notre Dieu. Et que l'on croie en lui ou non n'est pas le sujet : toute civilisation, c’est un fait, présuppose l'existence préalable d'un dieu ou d'une divinité, et c'est en vain qu'on chercherait un seul exemple contraire : les atroces velléités en ''-isme'' du XXè siècle ont à peine duré... le temps de leur chute.
C'est de la perte de confiance dans leur(s) dieu(x)-référent(s) que sont mortes les anciennes civilisations, l’exemple le plus frappant étant l’Amérique centrale où seize cavaliers, 518 fantassins, treize artilleurs et huit petits canons (et la variole, tout de même) sont facilement venus à bout d'armées entières et d'une civilisation superbe et puissante mais dont les habitants stupéfaits avaient vu Hernàn Cortes pisser (littéralement) sur leur dieu, le Quetzalcoatl, et ne pas avoir été foudroyé dans la seconde. Le Dieu des conquistadores étant plus puissant que celui des Aztèques, à quoi se raccrocher ? Tout était perdu... et le fut. Et leur monde avec. L'Histoire de l'humanité est remplie de dieux morts... mais vite remplacés, tant il est vrai qu'est inscrit dans nos gènes ou dans notre essence le besoin d'un principe transcendant.
Une dernière remarque semble avoir sa place, ici : certains de nos contemporains refusent la possibilité que disparaisse notre civilisation. Non qu'ils souscrivent obligatoirement à l'existence (nécessaire mais pas suffisante) du Dieu qui lui a donné naissance, mais juste parce qu'elle semble si fortement installée qu'elle pourrait presque paraître éternelle.  Mais... qui donc aurait pu prédire l'écroulement de l'immense religion des égyptiens, l'oubli total de celle des zoroastriens pourtant si bien ancrée dans l'histoire de la Perse, ou l'attrition des mythologies grecque et romaine dont le joli polythéisme donnait une merveilleuse explication poétique du monde, et qui étaient tellement à leur place dans les univers où elles régnaient...
Sans vraiment le vouloir toujours, nous avons ouvert la porte à un processus qui ne saurait exclure l'hypothèse que le christianisme --tombé si bas, déjà-- ne cède sa place pourtant méritée à un autre Dieu dont les fidèles, eux, ont gardé  intacte ''la foi de leurs pères''... Ce serait alors la fin de la prééminence de tout ce que ''notre'' Dieu --Dieu, quoi !-- a, sans discussion, offert à l'Homme : une manière de ressentir le monde, une façon de concevoir son humanité, un mode de pensée, des lois, des habitudes, des manières de regarder les choses et les gens, un culte de la beauté plus poussé que partout ailleurs... bref, ce qui s'appelle ''une civilisation''. Et c'est là que les images de la folie des mabouls de Kaboul justifie toute notre attention, notre réflexion, nos craintes pour notre avenir... et la nécessité urgente d'une reprise de contact avec le réel et les ‘’fondamentaux’’. Mais nous en reparlerons, très bientôt...
H-Cl.
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